Croissance explosive de l’énergie solaire, triplement des capacités renouvelables d’ici 2030 selon l’AIE.
Selon le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), les capacités mondiales d’énergies renouvelables ont augmenté de près de 50 % en 2023, atteignant 510 gigawatts (GW), marquant le taux de croissance le plus rapide des deux dernières décennies. L’énergie solaire photovoltaïque représente à elle seule les trois quarts de cette croissance, avec une augmentation exceptionnelle en Chine. En effet, la Chine a mis en service autant d’énergie solaire photovoltaïque en 2023 que le monde entier en 2022, en plus d’une augmentation de 66 % de ses ajouts d’énergie éolienne.
L’AIE a exhorté les gouvernements à soutenir cinq piliers d’action d’ici 2030, notamment le triplement de la capacité mondiale d’énergie renouvelable. Le rapport identifie cependant des défis, tels que les incertitudes politiques, les investissements insuffisants dans les infrastructures, les barrières administratives et le financement limité. Malgré ces obstacles, une action rapide pourrait conduire à une croissance des énergies renouvelables 21 % plus élevée, se rapprochant de l’objectif mondial de triplement d’ici 2030.
Le rapport prévoit une transformation du mix énergétique mondial d’ici 2028, avec une part croissante des énergies renouvelables, en particulier l’éolien et le solaire photovoltaïque. La Chine joue un rôle majeur dans cette croissance, représentant près de 60 % des nouvelles capacités prévues d’ici 2028. Cependant, le rapport souligne des défis liés à l’environnement macroéconomique, aux taux d’intérêt plus élevés et à l’expansion rapide des énergies renouvelables variables, nécessitant une intégration et une infrastructure améliorées.
Le rapport examine également les progrès des projets d’hydrogène, la croissance du chauffage renouvelable et les implications des prix en baisse du solaire photovoltaïque. Les prix spot des modules solaires ont diminué de près de 50 % en 2023, avec une offre excédentaire croissante. En 2023, 96 % des nouvelles capacités solaires et éoliennes avaient des coûts de production inférieurs aux nouvelles centrales au charbon et au gaz naturel. Le rapport souligne que malgré les besoins croissants de flexibilité pour intégrer les énergies renouvelables, la compétitivité globale de l’éolien terrestre et du solaire photovoltaïque ne change que légèrement d’ici 2028.
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Nettoyer ou ne pas nettoyer une installation photovoltaïque, telle est la question.
Le nettoyage des installations solaires permet d’assurer la longévité des installations et surtout d’atteindre les objectifs de production annoncés. La différence entre le coût du nettoyage et les gains de production semble alors la meilleure solution pour décider du moment pour nettoyer ses panneaux. Pourtant le calcul dépend de nombreux facteurs difficiles à calculer.
L’accumulation de particules telles que la poussière, le pollen ou les fientes d’oiseaux sur les modules photovoltaïques peut entraîner des pertes importantes dans la production d’énergie des installations photovoltaïques.
Les pertes dues à la saleté sont difficiles à quantifier, comme en témoigne le fait qu’il n’existe pas de modèle physique largement utilisé pour cela. L’impact de ces pertes dépend fortement de l’emplacement du projet, et de nombreuses variables entrent en jeu dans le processus d’accumulation et de dissémination des particules.
L’approche la plus courante pour estimer ces pertes à des fins de simulation consiste à supposer une valeur fixe comprise entre 0,4 % pour les modules situés dans des zones où les précipitations sont supérieures à 800 mm/an et où les nettoyages sont réguliers, et 2,5 % pour les systèmes situés dans des zones où le niveau est inférieur à 200 mm/an.
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